Kiné Lam, de son vrai nom Fatou Kiné Samb, commence à chanter dès l’âge de 14 ans lors de combats de lutte traditionnelle sérère. Avec les maigres revenus de ses prestations, elle soutient sa mère, témoignant déjà de son courage et de sa détermination.
Pionnière et diva de la musique sénégalaise
Elle devient la première femme à créer un orchestre au Sénégal, un fait marquant dans une époque où les femmes étaient peu représentées dans ce domaine. Son talent et sa passion la propulsent sur le devant de la scène en 1975, lorsqu’elle brille lors d’un concours de chant au stade Iba Mar Diop avec son interprétation de Mame Bamba, qui lui vaut son surnom emblématique, « Kiné Lam Mame Bamba ».
Un parcours artistique exceptionnel
En 1978, Kiné Lam rejoint l’Ensemble lyrique traditionnel Daniel Sorano à Dakar. Avant cela, elle avait déjà rassemblé des musiciens et se produisait à travers le Sénégal. En 1989, elle entame véritablement une carrière solo en fondant le groupe Kaggu. Cette année-là, elle sort l’album Doggo, qui se vend à plus de 100 000 exemplaires, un exploit pour l’époque. Son succès est tel qu’elle est élue artiste de l’année.
Une carrière qui traverse les époques
Depuis 1975, Kiné Lam enchante le public sénégalais et au-delà, avec sa voix puissante et ses compositions riches en émotions. Parmi ses chansons les plus célèbres figure Doggo, dédiée à son époux Ndongo, décédé en 2019.
Figure emblématique et pionnière, Kiné Lam demeure une source d’inspiration pour les générations actuelles et futures. Longue vie à cette grande diva de la musique sénégalaise !
