La Cour des comptes a remis son rapport définitif sur l’exécution du Budget général, les Comptes spéciaux du Trésor, l’endettement et la trésorerie. L’analyse met en lumière des écarts notables entre les chiffres publiés par le gouvernement et la réalité financière du pays. Ces divergences, qui concernent notamment l’encours de la dette, le service de la dette bancaire et les déficits budgétaires, soulèvent des questions sur la transparence et la gestion des finances publiques.
Des écarts significatifs relevés par la Cour des comptes
Le rapport de la Cour des comptes met en exergue des différences marquées entre les données officielles et les résultats de son audit. Parmi les principales anomalies constatées figurent :
- Des tirages sur ressources extérieures supérieures aux montants annoncés par le gouvernement
- Un encours de la dette plus élevé que les chiffres officiels
- Des déficits budgétaires sous-estimés dans les déclarations gouvernementales
- Un service de la dette bancaire non retracé dans le rapport officiel
Ces écarts, qui concernent les postes budgétaires clés, révèlent un manque de concordance dans la gestion et la publication des comptes publics.
Les conséquences d’une transparence budgétaire fragile
Ces divergences ne sont pas anodines. Une mauvaise anticipation des besoins de trésorerie ou une sous-évaluation des engagements financiers de l’État peut fragiliser la crédibilité budgétaire du pays, aussi bien auprès des partenaires internationaux que des citoyens.
Les chiffres du rapport de la Cour des comptes soulignent l’importance d’une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques. Ils pourraient également alimenter le débat sur la nécessité de réformes visant à améliorer la fiabilité et la traçabilité des informations budgétaires.
Quelles suites après ces révélations ?
La publication de ce rapport intervient dans un contexte où les citoyens et les institutions de contrôle réclament une plus grande transparence dans la gestion des ressources publiques. Les autorités devront désormais répondre à ces observations et, éventuellement, mettre en place des mesures correctives pour garantir une meilleure sincérité budgétaire.
Avec ces conclusions, la Cour des comptes a rencontré une nouvelle fois en lumière des failles dans le suivi des finances publiques, incitant à une vigilance accrue sur l’exécution budgétaire et le respect des engagements financiers de l’État.
