L’article 87 de la Constitution sénégalaise confère au président le droit de dissoudre l’Assemblée nationale. Cet outil constitutionnel permet au chef de l’État de réagir en cas de blocage politique. La dissolution n’est donc pas un phénomène nouveau dans l’histoire politique du Sénégal.

Précédents historiques

Plusieurs présidents ont déjà utilisé cette prérogative. Léopold Sédar Senghor l’a fait en 1962, après un conflit avec le Premier ministre. Abdou Diouf a aussi dissous l’Assemblée en 1983, pour renforcer sa majorité. Abdoulaye Wade a suivi la même démarche en 2001, peu après son élection, pour assurer un soutien parlementaire à ses réformes.

Contexte actuel

Le président actuel, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, justifie cette dissolution par l’absence de majorité de son camp à l’Assemblée nationale. Il affirme que cette situation empêche la mise en œuvre du projet Pastef, clé pour redresser le Sénégal. Cette dissolution s’inscrit donc dans une continuité historique, malgré la promesse de rupture faite aux électeurs. L’on se demande est qu’on va vers une rupture qui se fonde sur une continuité? à vous la parole!


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