L’Association Internationale de la Presse Sportive, section Afrique (AIPS/Afrique), a publié une lettre ouverte exhortant les dirigeants de la Confédération Africaine de Football (CAF) à défendre et protéger les compétitions africaines. Dans cette lettre, l’AIPS/Afrique souligne l’urgence de proposer des solutions constructives pour réformer le calendrier international afin d’intégrer plus efficacement les compétitions continentales.

Cette lettre intervient après le report de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, initialement prévue en juin 2025, désormais reprogrammée au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, afin d’éviter un conflit de dates avec la Coupe du Monde des Clubs. Ce report est le troisième consécutif pour une compétition majeure de la CAF, après les reports de la CAN 2021 au Cameroun en 2022 en raison de la pandémie de Covid-19, et de l’édition 2023 à 2024 en Côte d’Ivoire à cause des fortes pluies.

La CAN féminine au Maroc, prévue en juin 2024, a également été reportée et se tiendra finalement du 5 au 26 juillet 2025, afin d’éviter une collision avec le tournoi féminin des Jeux Olympiques de Paris 2024, programmé du 25 juillet au 10 août. De plus, le Championnat d’Afrique des Nations de Football (CHAN), dont la dernière édition a eu lieu en 2022 en Algérie, n’a pas encore de date fixée pour sa prochaine édition.

L’AIPS/Afrique critique les incertitudes et la surcharge du calendrier international, aggravées par la création de nouvelles compétitions telles que la Ligue des Nations, la Coupe du Monde Arabe et la Coupe du Monde des Clubs. L’organisation appelle à une refonte du calendrier international pour garantir une meilleure maîtrise de l’agenda continental et la régularité des compétitions de la CAF, tout en soulignant l’importance des compétitions africaines.

Dans sa lettre, l’AIPS/Afrique insiste sur la nécessité de déconstruire l’image d’une Afrique perçue comme un « bétail électoral » et de faire valoir son poids de 54 voix dans les discussions avec la FIFA. Elle appelle les dirigeants de la CAF à faire respecter le football africain, qui compte de nombreux grands joueurs, dirigeants et autorités.

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