La décision du président sénégalais Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue pour le 25 février a déclenché une série de réactions, y compris une critique acerbe de la part de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette coalition, composée du Burkina Faso, du Mali et du Niger, a accusé le gouvernement sénégalais de mensonge et de parjure, remettant en question la validité du décret de report de l’élection.
Une décision contestée :
La décision surprise du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle, annoncée peu de temps avant le début prévu de la campagne électorale, a suscité un vif débat au sein de la classe politique sénégalaise et au-delà de ses frontières. Cette décision a été prise dans un contexte politique déjà tendu, alimentant les spéculations et les critiques.
Réaction de l’Alliance des États du Sahel :
L’Alliance des États du Sahel (AES), une coalition formée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, a réagi avec véhémence au report de l’élection présidentielle au Sénégal. L’organisation a remis en question la légitimité du décret de report, affirmant qu’il aurait été émis sans la cosignature du Premier ministre sénégalais, rendant ainsi le document invalide. Cette accusation a accentué les tensions politiques et diplomatiques dans la région.
Appel à l’intervention de la CEDEAO :
Dans leur déclaration, les États membres de l’Alliance des États du Sahel ont également exprimé leur attente quant à la réaction de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) face à cette situation. Ils ont suggéré que des sanctions pourraient être envisagées à l’encontre du gouvernement sénégalais. Cette demande souligne l’importance des enjeux politiques régionaux et internationaux liés à la crise politique au Sénégal.
Perspectives futures :
Le conflit autour du report de l’élection présidentielle au Sénégal souligne les tensions croissantes au sein de la région du Sahel et met en lumière les défis auxquels sont confrontés les processus démocratiques dans la région. Les prochains développements seront surveillés de près, notamment la réaction de la CEDEAO et l’évolution de la situation politique au Sénégal.
Source: senenews