Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a révélé avoir survécu à des frappes israéliennes jeudi dernier. Ces attaques ont visé l’aéroport de Sanaa, au Yémen, contrôlé par les rebelles houthis.Tedros a déclaré à la BBC que ses oreilles bourdonnaient encore à cause de l’attaque. En effet, au moment des frappes, il se trouvait à l’aéroport, prêt à embarquer pour un vol. Par conséquent, l’impact de l’explosion l’a profondément marqué.

Témoignage de Tedros sur les frappes

« L’explosion était assourdissante », a-t-il expliqué, ajoutant qu’il ressent toujours des bourdonnements d’oreille. « La salle d’embarquement voisine et la tour de contrôle ont été touchées », a-t-il précisé.

Il a décrit une scène de chaos, où les gens couraient dans tous les sens, sans abri pour se protéger. Selon lui, en effet, « un léger décalage du missile aurait pu nous être fatal ».

Vidéo des frappes et message de remerciements

Tedros a publié une vidéo des frappes sur X (anciennement Twitter) pour témoigner de l’attaque. Il a également remercié ses collègues, ainsi que le personnel de l’aéroport, qui, par ailleurs, ont tenté de le protéger.

Israël justifie les frappes

Jeudi, Israël a affirmé avoir ciblé des « infrastructures militaires » utilisées par les rebelles houthis. Ces derniers multiplient les attaques contre Israël, en soutien aux Palestiniens.

Un appel au respect des droits civilsTedros a insisté sur l’importance de respecter le droit international qui protège les infrastructures civiles. « Qu’ils sachent ou non que j’étais là, cela n’a pas d’importance », a-t-il affirmé.

Il a ajouté que des civils remplissaient la salle d’embarquement et que des avions civils occupaient le tarmac. » Je n’ai vu aucune infrastructure militaire », a-t-il assuré.

Une mission pour l’ONU

Tedros était au Yémen pour une mission confiée par Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU. Cette visite visait à négocier la libération de personnel de l’ONU détenu et à évaluer la crise humanitaire.

Après l’attaque, lui et son équipe ont quitté le Yémen pour la Jordanie en quête de sécurité. « Mon cœur va aux civils et aux collègues exposés à ces dangers quotidiens », a-t-il conclu.

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