Dimanche, le Hezbollah libanais a revendiqué le tir de plus de 320 roquettes katioucha sur 11 bases militaires israéliennes. Cette opération, qualifiée de « première phase », constitue une réponse à l’assassinat de l’un de ses chefs militaires le 30 juillet. Le mouvement pro-iranien a affirmé que l’objectif de cette attaque était de préparer le terrain pour des frappes de drones en profondeur sur le territoire israélien.

Le Hezbollah, puissant mouvement chiite libanais soutenu par l’Iran, a lancé dimanche une série d’attaques coordonnées contre Israël, tirant plus de 320 roquettes katioucha en direction de 11 bases militaires israéliennes. Cette offensive, selon un communiqué du Hezbollah, marque la première phase d’une riposte planifiée en réponse à l’assassinat d’un chef militaire du mouvement survenu le 30 juillet. Les roquettes ont principalement visé des installations militaires israéliennes près de la frontière nord du pays.

Le Hezbollah a déclaré que cette opération avait atteint ses objectifs, facilitant ainsi la prochaine phase de son plan, qui inclura l’envoi de drones armés en profondeur sur le territoire israélien.

Depuis plusieurs mois, les tensions entre Israël et le Hezbollah ne cessent de croître, avec des échanges réguliers de tirs transfrontaliers. Le déclenchement de cette nouvelle vague de violence est lié à l’assassinat, attribué à Israël, d’un chef militaire du Hezbollah fin juillet. Le Hezbollah avait alors promis de riposter, et cette attaque de grande envergure semble être la première réponse à cette promesse.

Le nombre de roquettes tirées, ainsi que la coordination nécessaire pour viser simultanément plusieurs bases militaires, soulignent la capacité du Hezbollah à frapper Israël de manière stratégique. Cette montée en puissance des hostilités inquiète la communauté internationale, qui craint une escalade vers un conflit régional plus large.

En ciblant des bases militaires israéliennes, le Hezbollah cherche non seulement à venger la mort de son chef militaire, mais aussi à affaiblir la capacité de riposte d’Israël. La formation pro-iranienne a souligné que cette « première phase » visait à désorganiser les défenses israéliennes et à faciliter les futures incursions de drones armés, ce qui pourrait compliquer la défense du territoire israélien.

Le recours aux roquettes katioucha, une arme déjà utilisée dans de précédentes confrontations entre Israël et le Hezbollah, témoigne de la volonté de ce dernier d’adopter une stratégie d’usure, frappant les infrastructures militaires tout en préparant des attaques de plus grande envergure.

Du côté israélien, les autorités militaires n’ont pas encore dévoilé l’ampleur des dégâts causés par les frappes, mais des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions du nord du pays. Le gouvernement israélien a indiqué qu’il examinerait des mesures de représailles appropriées face à cette attaque massive. Sur le plan international, de nombreux pays appellent à la désescalade, craignant que cette confrontation directe entre le Hezbollah et Israël ne dégénère en un conflit plus vaste impliquant d’autres acteurs régionaux.

Cette attaque massive du Hezbollah marque un tournant dangereux dans les relations déjà tendues entre Israël et le mouvement pro-iranien. Alors que le Hezbollah annonce la fin de la « première phase » de sa riposte, les prochains jours seront décisifs pour savoir si cette confrontation se limite à des échanges de frappes ou si elle évolue en un conflit ouvert aux répercussions régionales.

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