Une demande de libération anticipée contestée

Abdoulaziz al-Hassan a purgé sept ans de prison depuis son arrestation en 2018.
Il a demandé une libération anticipée à la Cour pénale internationale (CPI).
La CPI l’a condamné à dix ans pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Ces crimes ont eu lieu à Tombouctou entre 2012 et 2013, sous occupation jihadiste.
Il était membre d’Ansar Dine, allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

Le Mali rejette fermement la demande

Le gouvernement malien a officiellement rejeté sa demande de libération anticipée.
Il juge sa peine « modique » au regard de la gravité des faits commis.
Le Code pénal malien prévoit la peine de mort pour de tels crimes.
Bamako dénonce l’absence de coopération d’al-Hassan avec les autorités judiciaires maliennes.
Le ministère souligne que ses complices restent en liberté et toujours dangereux.

L’argumentaire d’Abdoulaziz al-Hassan

Depuis sa cellule, al-Hassan a écrit aux juges de la CPI.
Il affirme avoir changé et demande pardon aux victimes de Tombouctou.
Il évoque la mort de sa fille et sa foi religieuse retrouvée.
Il promet respecter la liberté de culte s’il est libéré.
Mais ces déclarations suffisent-elles à convaincre les juges ?

Une décision attendue

Le Mali craint des représailles contre les témoins du procès.
Le ministère de la Justice a transmis une lettre d’alerte à la CPI.
Il insiste sur les risques pour la stabilité du pays en cas de libération.
La Cour pénale internationale rendra sa décision dans les prochaines semaines.

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