Le CDEPS et l’APPEL ont appris par la presse l’activation des services de surveillance par le ministère de la Communication. Cette décision vise à imposer des « mesures de régulation » qui criminalisent l’exercice du journalisme. Les organisations dénoncent une violation flagrante de la Constitution et du Code de la presse.
Un processus opaque et incohérent
Le ministère a publié deux listes de médias « reconnus » et « conformes », entachées d’irrégularités. Malgré ces erreurs avouées, aucune officialisation par arrêté ministériel n’a été faite. Cette situation crée un flou juridique, mettant en péril plusieurs entreprises de presse.
Un mépris des acteurs des médias
Les organisations patronales rappellent leur engagement pour la professionnalisation du secteur, notamment à travers les Assises nationales des médias. Elles condamnent l’attitude du ministre qui agit seul sans dialogue.
Un appel au président et au Premier ministre
Face à ces dérives, les médias interpellent les plus hautes autorités pour stopper ces violations. Le ministre ignore les recommandations des Assises et aggrave la crise du secteur.
Une presse libre et indépendante en danger
La gestion actuelle entraîne la faillite de plusieurs entreprises et des licenciements massifs. Le CDEPS et l’APPEL refusent toute atteinte à la liberté de la presse et demandent une régulation juste et transparente.
