Pas de répit après une saison marathon
À peine la finale de la Ligue des champions terminée (31 mai), les stars du football reprennent du service. Dès ce dimanche, elles enchaînent avec le Mondial des clubs. La trêve internationale (2-10 juin) vient tout juste de s’achever.
Des vacances repoussées
Les finalistes devront attendre le 13 juillet pour se reposer. Le MetLife Stadium du New Jersey accueillera la finale. En attendant, les joueurs du PSG, champion d’Europe, et ceux de l’Inter Milan, battus en finale, prolongent leur saison.
Une affiche prestigieuse
Le tournoi réunit les plus grands clubs. Le Real Madrid de Mbappé, l’Atlético de Griezmann, City de Guardiola, le Bayern de Kane, et même l’Inter Miami de Messi. Douze clubs européens, six sud-américains, quatre africains, quatre asiatiques, cinq nord-américains et un océanien s’affronteront.
Un calendrier surchargé
La compétition s’étale sur un mois dans 12 stades répartis dans 11 villes américaines. Mais le public suivra-t-il ? Le calendrier est déjà saturé. Certaines affiches risquent d’attirer peu de spectateurs.
La Fifa rassure sur la sécurité
Les États-Unis accueilleront ce test grandeur nature à un an du Mondial-2026. Des manifestations contre Donald Trump et la présence militaire à Los Angeles inquiètent. Gianni Infantino, président de la Fifa, reste confiant : « Nous n’avons aucune inquiétude. »
Un projet ambitieux
Depuis 2016, Infantino rêve d’un tournoi élargi. Il a remplacé l’ancien format par une édition quadriennale à 32 équipes. Il espère ainsi booster les revenus et renforcer le poids de la Fifa dans le football de clubs.
Des incitations financières massives
La Fifa a offert des primes énormes aux clubs européens : jusqu’à 38 millions de dollars. Le vainqueur pourrait toucher 125 millions en sept matchs. Face aux résistances, la Fifa a aligné un budget total d’un milliard de dollars.
Des alliances stratégiques
Elle a convaincu les sponsors et signé avec la plateforme DAZN, soutenue par le fonds saoudien PIF. DAZN a acheté les droits pour un milliard d’euros. L’ECA, dirigée par Nasser Al-Khelaïfi, s’est ralliée au projet.
Une opposition toujours vive
Mais la Fifpro et l’Association mondiale des ligues de football ont déposé plainte auprès de la Commission européenne. Elles dénoncent une surcharge du calendrier et des risques pour la santé des joueurs.
Les joueurs réclament une vraie pause
La Fifpro demande huit semaines de repos garanties entre deux saisons. Javier Tebas, patron de la Liga, dénonce un tournoi « absurde ». Il accuse la Fifa de nuire à l’équilibre du football européen.