Le quotidien Direct News a suscité des interrogations en révélant la détention présumée d’une nationalité française par Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal, à travers une carte d’identité et un passeport français datant de 2005. Cette révélation soulève des questions sur son éligibilité à la présidence et alimente les débats sur la binationalité des candidats, dans un contexte électoral déjà tendu marqué par des controverses sur les parrainages et la confiance dans le fichier électoral.
Des questions sur la nationalité de Khalifa Sall :
Le quotidien Direct News a mis en lumière la possible détention par Khalifa Sall d’une nationalité française, en présentant des documents tels qu’une carte d’identité et un passeport français délivrés en 2005. Cette révélation suscite des interrogations quant à sa qualification pour se présenter à la présidence du Sénégal, soulignant ainsi les enjeux entourant la binationalité des candidats.
Des spéculations plus larges :
La question de la nationalité de Khalifa Sall s’inscrit dans un contexte plus large de spéculations concernant la binationalité des candidats à l’élection présidentielle sénégalaise. Direct News évoque également d’autres candidats qui pourraient posséder une double nationalité, jetant ainsi un éclairage sur un sujet sensible dans le débat politique du pays.
Réactions des autres candidats :
Face à ces spéculations, plusieurs autres candidats, dont Rose Wardini, Malick Gakou et Anta Babacar, ont rapidement démenti toute détention de double nationalité. Ces réactions témoignent de l’importance accordée à la transparence et à la légitimité des candidatures dans un processus électoral déjà entaché par des controverses.
Implications pour l’élection présidentielle :
Ces révélations sur la nationalité de Khalifa Sall viennent s’ajouter aux nombreuses tensions entourant le processus électoral au Sénégal, notamment en ce qui concerne les parrainages et la confiance dans le fichier électoral. Dans ce climat tendu, le rôle du Conseil constitutionnel est crucial, comme en témoigne sa décision de désapprouver le report de la présidentielle et d’exiger la fixation d’une nouvelle date dans les meilleurs délais.
Conclusion :
L’affaire de la nationalité française présumée de Khalifa Sall met en lumière les défis persistants auxquels est confronté le processus électoral sénégalais, soulignant l’importance de la transparence et de la légitimité des candidatures dans le cadre d’une démocratie en évolution.