Le format traditionnel du bulletin de vote sera conservé pour les législatives anticipées du 17 novembre, a annoncé le ministre de l’Intérieur, général Jean Baptiste Tine, à l’issue d’une réunion avec les acteurs politiques et la société civile à Dakar ce lundi.
« Il n’y a pas eu de consensus sur la question, donc nous maintenons le format traditionnel du bulletin de vote. Il n’y a plus de débat à avoir à ce sujet, il n’y aura donc pas de changement », a-t-il affirmé.
Le général Tine présidait cette troisième réunion dans le cadre des préparatifs des élections législatives anticipées. Ces discussions avaient pour but de consulter et de coordonner avec les différentes parties prenantes. Les acteurs avaient avancé une proposition pour modifier le format du bulletin de vote en raison du risque d’inflation des listes électorales causé par l’absence de parrainages, mais ils n’ont trouvé aucun accord.
Le ministre a précisé que 46 listes avaient été déposées, représentant un total de 2 000 tonnes de papier pour produire environ 360 millions de bulletins, dont seuls 7 millions seraient probablement utilisés. Un acteur de la société civile avait suggéré un changement de format, mais faute de consensus, le gouvernement a décidé de maintenir le format actuel.
Le général Tine a également assuré que l’État avait pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir des élections « transparentes, claires et démocratiques ». Il a salué la participation constructive des acteurs présents et a encouragé un « vote massif et pacifique ».
Par ailleurs, une enquête de satisfaction a été lancée lors de cette réunion pour recueillir l’opinion des acteurs politiques sur la gestion du processus électoral par la Direction générale des élections (DGE). L’objectif est d’identifier les améliorations possibles dans la préparation des élections. « La réunion s’est très bien déroulée », a conclu Jean Baptiste Tine.