Une délégation du Hamas, dirigée par Khalil Al-Hayya, vice-président du bureau politique du mouvement et représentant de Gaza au Parlement palestinien, est arrivée au Caire mardi 12 août. Selon le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, l’Égypte travaille en coordination avec le Qatar et les États-Unis pour parvenir à un accord en vue d’établir une trêve de 60 jours à Gaza.

Al-Hayya, qui avait récemment fait polémique en appelant le peuple égyptien à intervenir pour éviter que les habitants de Gaza ne meurent de faim, est désormais au cœur des négociations. Ces propos avaient été mal accueillis par les autorités égyptiennes, mais il reste le principal négociateur du Hamas. En face, le responsable égyptien est le général Hassan Rashad, chef des services de renseignements.

Le ministre des Affaires étrangères a précisé que l’objectif de ces discussions est de parvenir à un cessez-le-feu de 60 jours, conditionné par une série de mesures. Du côté palestinien, il s’agirait de la libération d’otages israéliens et du retour des corps des défunts. En contrepartie, le Hamas réclame la libération de prisonniers palestiniens et un retrait des forces israéliennes de Gaza. Cependant, une source de tension demeure : le Hamas refuse de rendre les armes, tandis qu’Israël insiste sur un retrait militaire complet de Gaza, ce qui pourrait être un obstacle majeur.

En revanche, l’entrée d’aide humanitaire à Gaza semble sur le point d’être facilitée. Mardi, 300 camions d’aide égyptiens ont pu livrer leurs marchandises aux Palestiniens par le point de passage israélien de Kerem Shalom, marquant une avancée significative dans la distribution d’aide.

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