De plus en plus de femmes sénégalaises osent entreprendre. Dans l’agriculture, le commerce, le numérique ou encore l’artisanat, elles jouent un rôle central dans l’économie nationale. Cependant, leur parcours reste semé d’embûches.
Un moteur silencieux de l’économie
Au Sénégal, les femmes représentent près de 52 % de la population. Nombreuses sont celles qui, pour subvenir aux besoins de leur famille, créent des activités génératrices de revenus. Du petit commerce aux coopératives agricoles, en passant par la transformation agroalimentaire, elles participent activement à la vitalité économique du pays.
Des initiatives en croissance
Ces dernières années, l’État et les partenaires techniques et financiers ont lancé plusieurs programmes pour soutenir l’entrepreneuriat féminin. Le Fonds Délégué à l’Entrepreneuriat Rapide (DER), par exemple, a financé des milliers de femmes dans tous les secteurs. Des incubateurs, comme le Women’s Investment Club (WIC), accompagnent aussi des start-ups dirigées par des femmes.
Des obstacles persistants
Malgré leur dynamisme, les femmes rencontrent de nombreuses barrières. L’accès au financement reste difficile, notamment en raison de garanties exigées par les banques. Les pesanteurs socioculturelles, le manque de formation en gestion, ainsi que la charge domestique freinent souvent leur élan entrepreneurial.
Des solutions concrètes
Pour renforcer l’entrepreneuriat féminin, il faut favoriser l’éducation financière des femmes, simplifier les procédures d’accès au crédit, et promouvoir les modèles de réussite féminins. L’État doit aussi mettre en place des politiques publiques inclusives qui tiennent compte des réalités de genre.
L’entrepreneuriat féminin est un levier essentiel pour le développement du Sénégal. En levant les obstacles structurels et culturels, le pays pourra s’appuyer sur ce potentiel pour lutter contre la pauvreté, créer de l’emploi et construire une société plus équitable.