Non-respect des engagements par le MESRI
Les enseignants affiliés au Saes dénoncent le non-respect des engagements du ministère. Selon eux, ces engagements avaient été pris lors des tournées dans les universités publiques. Le syndicat constate que cette situation provoque des perturbations pédagogiques dans plusieurs établissements.
Problèmes liés à l’orientation des bacheliers
Le Saes critique la gestion des orientations des nouveaux bacheliers par le ministère. Le syndicat accuse le ministère d’attribuer des quotas dépassant les capacités des universités. Ces décisions, prises sans mesures d’accompagnement, aggravent la crise dans le secteur.
Manque d’infrastructures et de ressources
Les universités, selon le Saes, manquent cruellement d’infrastructures pédagogiques et sociales. Le déficit d’enseignants et l’insuffisance du budget annuel aggravent cette situation. Le syndicat avertit que ces problèmes compromettent la stabilité de l’enseignement supérieur.
Une revendication non négociable : la pension de réversion
Le Saes insiste sur le paiement des pensions de réversion dues aux ayants droit des enseignants décédés. Le syndicat qualifie cette demande de question de justice et d’équité. Le Haut Conseil du Dialogue Social a tenté de discuter ce point, mais le Saes reste ferme.
Étonnement face à l’inaction du ministère
Le ministre Abdourahmane Diouf a déclaré que le décret s’est perdu dans le circuit administratif. Le Saes s’étonne de cette situation et déplore l’absence de signature d’une nouvelle version.
Mobilisation pour défendre les acquis
Le Saes appelle ses membres à se mobiliser pour obtenir des solutions définitives. Le syndicat veut protéger les acquis et mettre fin à cette injustice.
Cette mobilisation pourrait relancer le débat sur la gouvernance de l’enseignement supérieur au Sénégal.