Le Sénégal, souvent salué pour son dynamisme économique, fait face à une problématique de taille : le coût élevé des taxes fiscales qui pèse lourdement sur les entreprises. De nombreux secteurs sont touchés, mais les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les entreprises de presse en ressentent particulièrement les effets. Cette situation engendre un risque accru de fermetures, menaçant l’économie nationale et la diversité des médias.
Les entreprises sénégalaises doivent faire face à une multitude de taxes, allant des impôts sur les bénéfices aux taxes sur les ventes, en passant par des contributions sociales élevées. Pour beaucoup, cette charge fiscale est tout simplement insoutenable.
Les entreprises Sénégalaises sont accablées par les impôts. Chaque mois, il devient de plus en plus difficile de dégager des bénéfices après avoir payé toutes les taxes et les contributions. Cela met en péril la survie des entreprises.
Les conséquences de cette pression fiscale ne se font pas attendre. De nombreuses entreprises, incapables de faire face à ces coûts, sont contraintes de fermer leurs portes. Selon une étude récente de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD), près de 30% des PME créées ces cinq dernières années ont cessé leurs activités principalement en raison de la lourdeur fiscale.
Le secteur de la presse n’est pas épargné. Les entreprises médiatiques, déjà fragilisées par la baisse des revenus publicitaires et la concurrence des médias en ligne, doivent en plus faire face à une charge fiscale écrasante. Beaucoup sont contraintes de réduire leurs effectifs, de limiter leurs publications, voire de cesser leurs activités.
Face à cette crise, les entrepreneurs et les professionnels des médias appellent à une réforme fiscale urgente. Ils demandent une réduction des taux d’imposition, des incitations pour les investissements et une simplification des démarches administratives.
Le Sénégal a un potentiel énorme, mais pour le réaliser, nous devons créer un environnement où les entreprises peuvent prospérer, sans être écrasées par les impôts.
En attendant, les entreprises sénégalaises continuent de lutter, déterminées à surmonter les obstacles fiscaux pour survivre et contribuer à l’économie nationale.