Au Sénégal, la gestion des marchés publics souffre de manques en matière de transparence et d’efficacité. Mettre en place un corps de contrôle en amont apparaît essentiel pour éviter les dysfonctionnements et améliorer l’usage des fonds publics.

Le secteur des marchés publics au Sénégal joue un rôle crucial pour le développement du pays, mais il souffre de problèmes persistants de transparence et d’inefficacité. Sans une supervision stricte, certains projets voient leurs budgets exploser ou ne sont pas menés à terme, ce qui nuit directement aux citoyens. Face à ces défis, un corps de contrôle en amont devient une nécessité pour garantir une utilisation équitable et judicieuse des ressources publiques.

La récente affaire de l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) est un exemple marquant de ce besoin de surveillance. Ce projet d’envergure, visant à offrir l’électricité aux zones rurales, a connu des dérives financières conséquentes en l’absence de contrôles rigoureux. Un suivi en amont aurait permis d’identifier et de corriger ces failles dès le départ, préservant ainsi les fonds publics.

De plus, un contrôle préalable pourrait encourager des pratiques plus transparentes dans le secteur. Des organismes de surveillance indépendants, travaillant aux côtés de l’État, permettraient d’assurer que les marchés sont attribués selon des critères de compétence et de qualité. En se concentrant sur une gestion efficace, le Sénégal peut offrir des infrastructures et des services de qualité, essentiels pour l’essor économique et social du pays.

La mise en place d’un corps de contrôle renforcé dans les marchés publics représente donc un enjeu majeur pour garantir l’intégrité, l’efficacité et la transparence dans la gestion des ressources nationales, en particulier dans des projets d’infrastructure essentiels pour le développement durable du Sénégal.

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