Les changements de position fréquents d’Ousmane Sonko suscitent des interrogations. Ces revirements pourraient affecter ses soutiens et peser sur les résultats des élections législatives anticipées du 17 novembre.
Ousmane Sonko, leader du PASTEF et Premier ministre, a récemment fait face à des critiques concernant ses revirements, ces changements de position sur des sujets clés. Au fil des mois, il a émis des déclarations fermes sur des sujets politiques ou économiques, pour ensuite les contredire ou les modifier, ce qui crée un climat d’incertitude.
Un exemple marquant est son discours sur la dissolution de l’Assemblée nationale. Alors qu’il s’était d’abord opposé à cette option, il a fini par la soutenir, provoquant la dissolution anticipée de l’institution. Ce changement soudain a surpris même certains de ses alliés, qui s’interrogent désormais sur la cohérence de ses prises de position.
Ces revirements ont également eu un impact sur son électorat. Une partie de ses partisans exprime une certaine déception, se sentant trahis par l’évolution de ses idées. En vue des élections législatives du 17 novembre, cela pourrait affaiblir son soutien, notamment auprès de ceux qui attendaient de lui une ligne politique claire et constante.
Cependant, d’autres électeurs voient dans ses changements une adaptation à la réalité politique. Pour eux, ces ajustements sont le signe d’un pragmatisme nécessaire dans un contexte politique difficile.
Les revirements de Sonko risquent tout de même de jouer un rôle majeur dans les résultats des élections à venir. Une partie des indécis pourrait se détourner de lui, tandis que ses opposants ne manqueront pas d’exploiter ces contradictions pour affaiblir sa position dans la course législative.