Vendredi, le ministère libanais de la Santé a annoncé que les frappes israéliennes dans le sud du Liban avaient tué sept personnes, dont un enfant. Parmi les victimes, des sources proches du Hezbollah ont identifié trois combattants du mouvement islamiste.

Conflit Israël-Hamas : Tirs transfrontaliers fréquents

Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza le 7 octobre, des échanges de tirs transfrontaliers entre le Hezbollah, soutenu par l’Iran, et Israël se produisent presque quotidiennement.

Frappes israéliennes à Tayr Harfa

Selon le ministère de la Santé, une frappe israélienne sur le village de Tayr Harfa a causé la mort de trois personnes, toutes des combattants du Hezbollah, comme l’a confirmé une source proche du groupe. Le Hezbollah a confirmé ces décès sans préciser les lieux exacts des attaques.

Réponse israélienne

De son côté, l’armée israélienne a déclaré que ses frappes visaient des membres d’une « cellule terroriste » supposée préparer des tirs de projectiles depuis la région de Tayr Harfa.

Autres frappes et victimes

Quatre autres personnes, dont un enfant de sept ans, ont également été tuées dans trois autres frappes israéliennes dans le sud du Liban, selon le ministère de la Santé.

Réaction du Hezbollah

En réponse, le Hezbollah a annoncé avoir attaqué la base militaire de Meron, située dans le nord d’Israël. Le groupe pro-iranien affirme mener ces attaques pour soutenir son allié palestinien, le Hamas.

Augmentation des tensions

Les tensions ont particulièrement augmenté depuis qu’une frappe israélienne a tué un chef militaire du Hezbollah fin juillet au Liban. En parallèle, le Hezbollah et Téhéran accusent Israël d’avoir assassiné l’ex-chef du Hamas en Iran. Le Hezbollah et Téhéran ont promis de riposter.

Bilan des violences

Depuis le début du conflit en octobre, les violences ont causé la mort de 600 personnes au Liban, dont 386 combattants du Hezbollah et au moins 131 civils, selon les données de l’AFP. En Israël et sur le plateau du Golan syrien occupé, les autorités israéliennes rapportent la mort de 23 militaires et 26 civils.

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