Lors de son allocution à l’ONU, Joe Biden a mis en garde contre le risque d’une escalade généralisée au Liban, alors que les tensions entre Israël et le Hezbollah s’intensifient après l’élimination d’un haut responsable du mouvement chiite .
Le président américain Joe Biden a lancé, ce mardi, un avertissement fort devant l’Assemblée générale des Nations Unies.Il a exprimé son inquiétude concernant une guerre régionale au Liban, aggravée par les frappes israéliennes contre le Hezbollah.
Biden a souligné l’urgence d’un cessez-le-feu à Gaza, précisant que des efforts diplomatiques sont en cours, notamment une initiative conjointe avec le Qatar et l’Égypte, validée par le Conseil de sécurité de l’ONU. « Une solution diplomatique est toujours possible », a-t-il insisté, appelant à une désescalade immédiate pour éviter une guerre qui pourrait embraser toute la région.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de son côté, a réaffirmé l’engagement de son pays à poursuivre ses frappes contre le Hezbollah au Liban. Dans une vidéo officielle, Netanyahu a déclaré : « Notre guerre n’est pas contre vous, le peuple libanais, mais contre le Hezbollah. » Cependant, ces attaques ont déjà provoqué la mort de civils, avec six victimes signalées lors d’un raid israélien à Beyrouth, selon le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad.
Face à cette situation, le Liban a pris des mesures préventives, comme la prolongation de la fermeture des écoles pour une semaine supplémentaire. La crainte d’une escalade majeure se fait également sentir sur la scène internationale, où Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a averti que « le Liban est au bord du gouffre » et a appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza pour contenir la violence.
Sur le plan logistique, les conséquences des affrontements se manifestent également dans le secteur aérien, où des compagnies comme Lufthansa et Air France ont prolongé la suspension de leurs vols vers certaines destinations au Proche-Orient. Cette décision intervient alors que les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah ont déjà provoqué la mort de 558 personnes, selon les autorités libanaises.
L’instabilité au Liban, exacerbée par le conflit régional, menace de s’étendre, laissant planer le spectre d’une guerre régionale que Joe Biden, aux côtés de la communauté internationale, tente de prévenir.
