À moins d’une semaine de l’échéance fixée par le gouvernement libanais pour soumettre un plan de désarmement du Hezbollah, le parti chiite continue de refuser de livrer son arsenal. Les conditions posées par le chef adjoint Naïm Qassem privilégient la fin de l’occupation israélienne et la reconstruction du pays avant toute négociation.

Le Hezbollah maintient sa position

Le chef adjoint du Hezbollah, Naïm Qassem, a réaffirmé que son parti ne se désarmerait pas malgré le plan fixé par Beyrouth, prévu d’ici la fin de l’année. Il exige d’abord l’arrêt des violations israéliennes, la libération des détenus libanais en Israël et le début de la reconstruction des villages détruits lors des conflits précédents. « Ce n’est qu’une fois ces conditions remplies que nous discuterons d’une stratégie de défense nationale avec les autorités libanaises », a-t-il précisé.

L’armée libanaise reste prioritaire

Malgré ce refus, Naïm Qassem a rappelé que « l’armée libanaise reste la première responsable de la défense du pays », le Hezbollah jouant uniquement un rôle auxiliaire. Il a souligné que pour assurer cette mission, l’armée doit être correctement équipée et soutenue.

Visite d’émissaires américains

Ces déclarations interviennent à la veille de la visite à Beyrouth de deux émissaires américains, Thomas Barrack et Morgan Ortagus, chargés de suivre le dossier du désarmement du Hezbollah. Ils remettront aux dirigeants libanais les réponses d’Israël aux demandes d’éclaircissements formulées par Beyrouth.

Netanyahu propose un retrait « progressif »

Le 25 août, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a annoncé qu’Israël réduirait « progressivement » sa présence militaire au Liban si le Hezbollah mettait en œuvre son plan de désarmement.

Mais cette annonce ne suffit pas à convaincre le parti chiite de déposer les armes.

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