Sadio Mané et Mohamed Salah ont partagé le vestiaire de Liverpool pendant cinq saisons.
Durant cette période, ils ont porté le club vers de grands succès en Premier League et en Europe.
Ils ont brillé ensemble sur le terrain, enchaînant buts et performances de haut niveau.
Mais derrière cette entente sportive, une tension persistante s’est peu à peu installée.
Cette rivalité, longtemps évoquée, a été confirmée par Salah trois ans après le départ de Mané.
Une rivalité révélée publiquement
Mohamed Salah a récemment accordé un entretien au magazine France Football.
Dans cet échange, il a reconnu une certaine tension entre lui et Sadio Mané.
« Oui, il y avait de la tension avec Sadio », a-t-il confié sans détour.
Il a toutefois tenu à préciser que cette tension n’avait jamais affecté l’équipe.
« Nous sommes restés professionnels jusqu’au bout », a-t-il insisté avec fermeté.
Selon lui, cette rivalité provenait d’un désir commun de briller individuellement.
Un respect mutuel malgré la distance
Salah a aussi évoqué leur relation en dehors des terrains.
« Nous n’étions pas très proches », a-t-il reconnu au sujet de Mané.
Cependant, il a affirmé que le respect avait toujours existé entre eux.
« On s’est toujours respectés », a-t-il souligné avec calme.
Cette distance personnelle n’a donc jamais dégénéré en conflit ouvert.
Firmino, le liant essentiel
Dans son témoignage, Salah a mis en lumière le rôle central de Roberto Firmino.
« Bobby a été très important pour tous nous connecter », a-t-il expliqué.
Il l’a décrit comme un joueur intelligent, altruiste et techniquement irréprochable.
Firmino a su équilibrer le jeu entre les deux attaquants stars.
« Il nous a tous rendus meilleurs », a reconnu Salah sans hésitation.
Son rôle a contribué à atténuer les frictions entre les deux buteurs.
Une bataille pour dominer l’attaque
Malgré cette harmonie apparente, la compétition entre Salah et Mané était bien réelle.
Selon Salah, le désir de marquer plus de buts a nourri cette rivalité.
« Moi, j’ai beaucoup marqué. Ensuite, Sadio a voulu faire pareil », a-t-il expliqué.
Chacun voulait s’imposer comme le véritable leader offensif de Liverpool.
Cette ambition commune a engendré une tension silencieuse mais persistante.
