La situation se complique pour l’ancien président Macky Sall.
Le député Guy Marius Sagna vient de franchir une étape décisive.
Il a déposé à l’Assemblée nationale une proposition de mise en accusation contre Macky Sall.
Il accuse l’ancien président de faits graves pouvant constituer une haute trahison.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de ses fonctions passées à la tête de l’État.
Un rapport accablant de la Cour des comptes
Le député s’appuie sur un document officiel très sérieux.
Il fonde sa démarche sur le rapport de certification de la Cour des comptes.
Ce rapport dénonce des irrégularités graves dans la gestion des finances publiques.
Il révèle des chiffres falsifiés concernant la dette publique et le déficit budgétaire du pays.
Guy Marius Sagna considère ces manquements comme des atteintes à la Constitution.
Des faits jugés contraires à la loi
La proposition se réfère à l’article 101 de la Constitution du 22 janvier 2001.
Elle s’appuie aussi sur la loi organique relative à la Haute Cour de justice.
Guy Marius Sagna demande l’accusation de Macky Sall pour plusieurs infractions majeures.
Il dénonce une dette de 2 517 milliards contractée hors du cadre légal.
Cette somme n’a reçu ni autorisation parlementaire ni inscription dans les lois de finances.
Il pointe également l’utilisation irrégulière de fonds publics à travers le Trésor.
Le député évoque un montant de 2 562 milliards via des comptes de dépôt non encadrés.
Il estime que cette pratique viole le principe fondamental du contrôle budgétaire.
Une gestion opaque et dissimulatrice
Selon lui, Macky Sall a volontairement dissimulé la réalité des finances publiques.
Il accuse l’ex-président d’avoir masqué un déficit supérieur à 10 % du PIB.
Il affirme aussi que la dette globale atteint presque 100 % du PIB réel.
Ces pratiques auraient gravement compromis la transparence des finances nationales.
Guy Marius Sagna dénonce une gouvernance contraire aux engagements constitutionnels.
Il fustige un système opaque, loin des principes de bonne gestion publique.
Pour lui, ces faits doivent faire l’objet d’une procédure de mise en accusation formelle.
