Lors du 2e Sommet africain sur le climat (ACS2), tenu du 8 au 10 septembre à Addis-Abeba, Macky Sall a appelé à mobiliser davantage les ressources financières promises à l’Afrique. Il a déclaré : « J’ai souligné l’importance de mobiliser les ressources convenues pour financer les projets d’adaptation au changement climatique. L’Afrique ne peut, seule, faire face à un état d’urgence environnemental mondial qu’elle n’a pas créé. »
Un sommet stratégique pour l’Afrique
L’Union africaine (UA) et le gouvernement éthiopien ont co-organisé l’événement sous l’invitation du Premier ministre Abiy Ahmed. Le sommet a réuni une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement africains, ainsi que plus de 25 000 participants, dont des experts et des représentants de la société civile. L’objectif : consolider une position commune avant la COP30 au Brésil et mettre l’accent sur l’adaptation et la résilience face aux catastrophes climatiques.
Le président de la Commission de l’UA, Mahmoud Ali Youssouf, a ouvert les travaux en appelant à une « voix unie pour une justice climatique ».
Besoin criant de financement
Macky Sall, qui avait présidé l’UA lors du premier sommet en 2023 à Nairobi, a rappelé le besoin de 1 300 milliards de dollars annuels pour l’adaptation, alors que seulement 300 milliards ont été proposés globalement. Il a cité le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP), lancé en 2021, qui vise 25 milliards de dollars pour l’agriculture et les infrastructures.
Promouvoir des solutions africaines
Le sommet, précédé d’une Semaine du Climat du 5 au 7 septembre, a favorisé des consultations inclusives. Les discussions ont mis en avant les solutions africaines en énergies renouvelables, avec un objectif de 56 à 300 GW d’ici 2030, ainsi que le financement vert pour soutenir les initiatives locales.