Dans une interview récente avec Bloomberg TV, reprise par Financial Post, Macky Sall, ancien président du Sénégal, a pris la parole pour la première fois depuis son retrait de la politique active. Il y a expliqué les raisons qui l’ont poussé à s’engager dans les législatives anticipées du 17 novembre, où il mène la coalition Takku Wallu Sénégal en tant que tête de liste.
Un retour stratégique pour bloquer une majorité absolue
Installé au Maroc, Macky Sall a confirmé son engagement à renforcer l’opposition. Il souhaite, selon ses propos, contrer le régime actuel dirigé par Diomaye-Sonko. « J’ai accepté de rejoindre l’opposition pour éviter qu’une majorité écrasante ne conduise le pays sur une mauvaise voie », a déclaré l’ancien président.
Une participation qui a surpris les observateurs
La décision de Macky Sall de participer à ces législatives a été perçue comme une surprise par de nombreux analystes. En s’impliquant dans cette élection, il démontre sa volonté de peser sur la scène politique sénégalaise et de prévenir une éventuelle dérive. Son expérience en tant qu’ancien chef de l’État, ainsi que son influence, sont vues comme des atouts importants dans cette élection où l’enjeu pour l’avenir du Sénégal est crucial.
Un paysage politique en mutation
Depuis la fin de son mandat, Macky Sall s’était quelque peu éloigné de la scène politique, mais son retour actif reflète l’importance des défis actuels. Le scrutin du 17 novembre pourrait marquer un tournant dans l’équilibre des forces politiques. En se plaçant à la tête de la coalition Takku Wallu Sénégal, Macky Sall semble déterminé à devenir un contrepoids au régime en place.
Alors que la campagne électorale s’intensifie, tous les regards sont tournés vers Macky Sall. Son rôle dans ces législatives sera scruté de près. Il affiche clairement son intention d’influencer la configuration politique du pays afin, selon ses mots, de protéger l’avenir du Sénégal.