Emmanuel Macron a réagi aux critiques sur sa gestion des tensions avec la Russie. Le mardi 11 mars, il a rappelé que la France fait face à plusieurs dangers. Il a souligné que le terrorisme et les tensions géopolitiques nécessitent une vigilance constante.
Marine Le Pen avait affirmé que « la première menace pour la France » est le fondamentalisme islamiste. En réponse, Macron a ironisé en demandant : « Le président inventerait la menace russe ? ». Il a insisté sur l’importance de ne pas opposer ces risques.
Un discours lors d’un événement stratégique
Macron s’est exprimé lors de la pose de la première pierre du siège de la DGSI. Il a insisté sur la nécessité de traiter toutes les menaces simultanément. Selon lui, une grande nation doit répondre à chaque danger sans faire de choix.
Il a réitéré ses préoccupations sur Moscou, qu’il considère comme une menace pour l’Europe. Il a aussi insisté sur la nécessité d’investir dans la sécurité et la défense des valeurs françaises.
Un investissement massif dans le renseignement
Macron a annoncé un budget de 2,6 milliards d’euros pour renforcer les infrastructures de renseignement. Cette somme inclut la construction d’un site de la DGSE à Vincennes. Il a souligné que cet investissement est crucial pour la protection nationale.
Il a rappelé que la DGSI joue un rôle essentiel dans la lutte contre le terrorisme. Depuis 2017, ses moyens ont été doublés pour renforcer la surveillance et l’anticipation des attaques.
Un bilan de la lutte antiterroriste
Le président a mis en avant les efforts de la France pour contrer le terrorisme. Il a révélé que les forces de sécurité avaient déjoué neuf attentats en 2024. Depuis huit ans, les services de renseignement ont stoppé 54 projets d’attaques.
Il a insisté sur l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre ces menaces. Pour lui, assurer la sécurité des Français reste une priorité absolue.
