Emmanuel Macron prévoit une possible reconnaissance de la Palestine en juin prochain.
La France coprésidera une conférence à l’ONU avec l’Arabie saoudite à New York.
Cette rencontre pourrait aussi conduire plusieurs pays à reconnaître Israël.
Macron affirme vouloir avancer vers une reconnaissance mutuelle entre États.
Une dynamique de paix collective
Le président souhaite inclure cette démarche dans un effort collectif mondial.
Il vise une reconnaissance palestinienne, mais aussi celle d’Israël par d’autres.
Cette double reconnaissance renforcerait la paix et la stabilité régionales.
Macron insiste sur l’importance d’un dialogue équilibré pour résoudre le conflit.
Contexte international et pressions
Depuis la guerre à Gaza, les appels à une solution à deux États ont augmenté.
En 2024, l’Irlande, l’Espagne, la Norvège et la Slovénie ont reconnu la Palestine.
Israël, dirigé par Netanyahu, continue de rejeter cette solution à deux États.
Soutien au plan arabe
Macron a soutenu au Caire le plan arabe porté par l’Égypte.
Ce plan refuse tout déplacement de population palestinienne hors de Gaza.
Il vise à reconstruire Gaza tout en excluant le Hamas du futur pouvoir.
L’Autorité palestinienne pourrait reprendre le contrôle du territoire.
Réponse à Trump et réalité du terrain
Donald Trump propose un développement économique massif à Gaza.
Macron rejette cette idée, qualifiant Gaza de « projet politique, pas immobilier ».
Il insiste sur l’urgence humanitaire et la nécessité de sauver des vies.
« Personne n’investira à Gaza sans stabilité », a-t-il martelé avec fermeté.
