Emmanuel Macron a lancé, lundi 9 juin à Nice, la conférence de l’ONU sur les océans.
Cette rencontre internationale a réuni de nombreux acteurs engagés pour la protection des océans.
Le président français en a profité pour adresser un message clair à Donald Trump.
Il a dénoncé les ambitions américaines sur le Groenland, territoire riche en ressources.
Avec fermeté, Emmanuel Macron a déclaré que le Groenland n’était pas à vendre.
Il a aussi élargi son propos à d’autres territoires menacés de convoitise.

Une réponse directe à Donald Trump

Donald Trump multiplie depuis des mois les annonces provocatrices sur le Groenland.
L’ancien président américain souhaite intégrer ce territoire dans le giron des États-Unis.
En avril, son administration avait même imaginé offrir 10 000 dollars par habitant.
Cette offre visait à acheter l’adhésion des Groenlandais au projet américain.
Macron a rejeté cette logique en martelant : « les abysses ne sont pas à vendre ».
Il a inclus dans cette déclaration l’Antarctique et la haute mer, également menacés.

L’urgence climatique au cœur des discours

Le président français a aussi rappelé l’urgence climatique à laquelle fait face la planète.
Il a affirmé que les océans sont « en ébullition » et que « la terre se réchauffe ».
Il a souligné que ces phénomènes reposent sur des faits, non sur des opinions.
Pour lui, la seule réponse crédible reste le multilatéralisme et la coopération mondiale.
Il a donc invité la communauté internationale à renforcer son engagement pour la planète.

Un traité essentiel sur la haute mer

Macron a ensuite salué la progression du traité international sur la haute mer.
Ce texte signé en 2023 entrera en vigueur après la 60e ratification.
La France espérait atteindre ce seuil avant la fin de la conférence de Nice.
Selon Macron, cinquante pays ont déjà déposé leur ratification dans les dernières heures.
Quinze autres se sont officiellement engagés à suivre cet exemple.
Cela permet d’assurer que le traité entrera bientôt en vigueur.
« C’est donc gagné », a-t-il conclu avec satisfaction, sans donner de date précise.

Contre l’exploitation des grands fonds

Macron a aussi renouvelé son appel à un moratoire sur l’exploitation des fonds marins.
Il refuse que les océans deviennent une nouvelle zone de conquête économique.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a soutenu cette position.
Il a mis en garde contre le risque de « Far West » dans les grands fonds.
Il visait les projets de Donald Trump dans le Pacifique, hors de tout cadre légal.
Trump envisage d’exploiter les galets de nickel et autres métaux critiques.
Ces initiatives inquiètent de nombreux pays et défenseurs de l’environnement.

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