L’arrivée massive des fidèles
À 24 heures du 18 Safar, Touba vibre au rythme des panégyriques.
Des milliers de fidèles convergent vers la cité religieuse depuis le monde entier.
Les rues et ruelles se remplissent progressivement de pèlerins dévoués.
Il faut parfois se frayer un chemin dans la foule compacte.
Accéder à la grande mosquée pour prier demande patience et endurance.
Certains attendent plusieurs heures sous la pluie, sans se décourager.
Une dévotion palpable
Riches ou pauvres, jeunes ou vieux, tous viennent renforcer leur foi.
Les chants religieux résonnent, entonnés en chœur par les disciples mourides.
Vêtu d’un boubou « Baye Lahad », Modou Dione sort du mausolée.
Il tient ses chaussures à la main et affiche un large sourire.
Il affirme accomplir le Magal depuis plus de cinquante ans sans interruption.
Il promet de continuer tant que sa santé le permettra.
Patience et détermination des pèlerins
Ahmet, en djellaba rayée, patiente dans la file d’attente.
Il garde ses chaussures dans un sac en papier.
Il se dit prêt à attendre le temps nécessaire pour entrer.
Prières et visites des mausolées
Bousso Ndiaye, venue de Thiadiaye avec ses filles, multiplie les prières.
Elles visitent tous les mausolées tôt le matin pour éviter la foule.
La mère prie pour la réussite scolaire de ses enfants.
Lecture des œuvres religieuses
D’autres pèlerins privilégient la lecture des « Xassidas ».
Moustapha Diagne, de Thiès, lit « Sindidi » sur l’esplanade de la mosquée.
Il affirme répondre à l’appel de Serigne Touba par devoir spirituel.
Des règles strictes pour préserver la sacralité
Visiter la grande mosquée exige respect et décence vestimentaire.
La Dahira Moukhadimatoul Khidma contrôle l’accès avec l’aide des forces de l’ordre.
Les sacs sont fouillés pour éviter tout comportement inapproprié.
Tenues indécentes, commerce, mendicité et intérêts financiers sont strictement interdits.
Surveillance renforcée, y compris en ligne
Plus de cent agents surveillent les points stratégiques de la mosquée.
Ils contrôlent aussi les images publiées sur TikTok, Instagram et Facebook.
En cas d’infraction, l’auteur reçoit une demande immédiate de suppression.
Les journalistes doivent obtenir une carte d’accès avant de travailler sur place.
