Le Premier président de la Cour d’appel a dénoncé des attaques personnelles contre trois magistrats. Ces critiques visent les juges ayant condamné Marine Le Pen et 23 autres prévenus. Parmi eux, la présidente de la cour, Bénédicte de Perthuis, est particulièrement ciblée.

Selon une source policière citée par Le Parisien, elle reçoit de nombreux messages menaçants. Ces menaces sont clairement exprimées et jugées préoccupantes. Face à cette situation, la police a renforcé la sécurité autour de son domicile. Cette mesure vise à assurer sa protection face à d’éventuelles représailles.

Un procès sous tension

Bénédicte de Perthuis a dirigé les débats lors du procès des assistants parlementaires du Front National. Ce procès s’est tenu du 30 septembre au 27 novembre. Lundi dernier, la cour a condamné Marine Le Pen à cinq ans d’inéligibilité immédiate. La peine inclut également quatre ans de prison, dont deux fermes, pour détournement de fonds.

Cette décision bouleverse la scène politique française. Elle compromet la candidature de Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2027. De nombreux élus, notamment à droite et à l’extrême droite, dénoncent ce jugement. Certains y voient une volonté de l’empêcher de concourir.

La justice appelle au respect de son indépendance

Face à cette escalade, la Cour d’appel de Paris a publié un communiqué officiel. Son président appelle au respect de l’institution judiciaire et à la retenue. Il regrette la multiplication des commentaires agressifs, surtout sur les réseaux sociaux.

Il souligne que la critique d’une décision de justice ne doit jamais se transformer en menaces. Dans un État de droit, les juges doivent pouvoir travailler en toute indépendance. Ces attaques remettent en cause la sérénité des institutions démocratiques.

Le gouvernement réagit

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a réagi fermement. Il juge ces menaces inacceptables et inquiétantes pour l’indépendance judiciaire. Selon lui, attaquer des magistrats met en péril les principes fondamentaux de la démocratie.

Marine Le Pen dénonce une condamnation politique

Marine Le Pen a réagi avec virulence sur TF1. Elle estime que la décision de justice est purement politique. Selon elle, la juge a voulu l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle. Elle affirme que ce jugement viole l’État de droit.

Face à cette condamnation, elle a annoncé son intention de faire appel. Elle espère ainsi obtenir une révision de la sentence et maintenir ses ambitions présidentielles.

Une affaire qui divise

Cette condamnation et les réactions qui en découlent montrent la tension politique en France. L’affaire suscite un vif débat entre défenseurs de la justice et partisans de Marine Le Pen. L’évolution de cette procédure judiciaire risque d’avoir un impact majeur sur les élections à venir.

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