Une nuit qui a bouleversé sa vie

Un an après son agression, Maïmouna Ndour Faye brise enfin le silence.
La directrice de la 7TV revient sur la nuit du 29 février 2024.
Cette nuit-là, elle échappe de justesse à une mort certaine.
« J’ai été victime d’une agression qui aurait pu me coûter la vie », confie-t-elle.
Transportée d’urgence à l’hôpital, elle subit plusieurs coups de couteau.

Une attaque qui ne doit rien au hasard

Dès les premières heures, la journaliste comprend la gravité de l’acte.
« Ce n’était pas un simple vol ou un geste isolé », assure-t-elle.
Selon elle, l’assaillant voulait la « réduire au silence ».
Elle y voit une volonté claire de l’écarter du paysage médiatique.
Pour Maïmouna Ndour Faye, cette agression avait tout d’un message d’intimidation.

Une victime devenue cible médiatique

Au lieu de recevoir du soutien, la journaliste subit une vague d’hostilité.
« J’étais à l’hôpital et je voyais une campagne de haine se déchaîner », dit-elle.
Elle accuse un responsable politique d’avoir orchestré ce lynchage numérique.
Ce dernier, selon elle, aurait cherché à détourner les soupçons.
« Je n’ai jamais accusé personne, mais il s’est senti visé », ajoute-t-elle.

Une enquête qui n’avance pas

Un an plus tard, le dossier reste au point mort.
Aucun suspect n’a été arrêté, aucun procès n’a été ouvert.
« L’enquête est bloquée, comme si on voulait étouffer l’affaire », déplore-t-elle.
Elle pointe du doigt une absence de volonté politique.
« On refuse d’éclairer les Sénégalais sur ce qui s’est réellement passé. »

Une épreuve surmontée avec courage

Malgré la peur et les blessures, Maïmouna Ndour Faye reste debout.
Elle continue d’assumer son rôle de journaliste avec détermination.
« Je ne nourris aucune rancune. Je fais simplement mon travail », affirme-t-elle.
Son témoignage rappelle la fragilité de la liberté de la presse au Sénégal.

Conclusion – Un appel à la vérité

Cette affaire soulève de nombreuses questions sur la sécurité des journalistes.
Maïmouna Ndour Faye, elle, appelle à la transparence et à la justice.
« Ce combat dépasse ma personne. Il s’agit du droit à la vérité. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *