Une conférence de presse décisive
Barthélémy Dias a rencontré la presse hier après-midi.
Il a dénoncé des irrégularités entourant l’élection prévue le 25 août.
Une heure avant le vote, la Cour suprême doit examiner un recours urgent.
Dias a déjà introduit un recours en sursis contre la décision du Préfet.
Il a détaillé des « illégalités » qu’il juge graves et dangereuses.
Une dénonciation d’injustice
Dias affirme que Dakar subit une injustice politique depuis huit mois.
Il dit agir au nom du peuple et de la démocratie.
Selon lui, Dakar reste sans maire par la volonté d’un individu.
Il accuse le Préfet de violer le Code des collectivités territoriales.
Les critiques contre le Préfet
Dias reproche au Préfet d’avoir ordonné une convocation illégale.
Il rappelle que l’article 137 impose une session ordinaire pour une telle décision.
Il qualifie les cadres de l’État de « cancres » sans compétence réelle.
Il interpelle le Préfet : refuser l’illégalité relève de la dignité.
Le rejet de la convocation
Dias rejette la convocation signée par Ngoné Mbengue.
Il affirme qu’elle viole le Code des collectivités territoriales.
Il avertit que ses auteurs subiront tôt ou tard les conséquences.
Il qualifie la procédure de « crime institutionnel » contre la mairie.
Les attaques contre les conseillers municipaux
Dias critique certains conseillers municipaux.
Il estime que leur présence à la mairie violera le vote du peuple.
Il accuse l’opposition d’une trahison envers Dakar.
Selon lui, ces conseillers deviendront complices d’une forfaiture.
Une clarification sur sa candidature
Dias écarte toute rumeur de candidature.
Il affirme que seule la Cour suprême peut trancher.
Il accuse ses détracteurs de complot et de manipulation politique.
Il déclare que le droit doit rester la seule référence.
Un dernier appel aux conseillers
Dias exhorte les conseillers à défendre la dignité démocratique.
Il leur rappelle que participer à cette session légitime un coup de force.
Il appelle chacun à résister à ce qu’il considère comme une imposture.
