L’origine des Tensions
Les relations Mali-Algérie ont été affectées par la visite de l’imam Mahamoud Dicko à Alger.
Dicko, opposant au pouvoir malien de transition, a été perçu comme soutenu par l’Algérie.
Cet épisode a entraîné des accusations mutuelles et une escalade diplomatique.
Le gouvernement malien a utilisé cet événement pour critiquer l’Algérie et l’Accord de paix de 2015.
La Décision de Rétablir les Relations
Un tournant s’est amorcé avec l’agrément du nouvel ambassadeur algérien, Kamel Retieb.
Le 14 novembre 2024, Retieb a présenté ses lettres de créance au président Assimi Goita.
Goita a évoqué des liens d’amitié et de coopération, marquant une volonté d’apaisement.
Un Contexte de Divergences et de Crises
Les tensions ont aussi découlé de l’accord de 2015, jugé imposé par l’Algérie.
Le Mali a critiqué Alger pour ses pressions diplomatiques et ses positions sur la transition.
Malgré des victoires militaires contre les groupes armés, l’instabilité persistante a aggravé la situation.
Les crises économiques, comme les pénuries d’électricité, ont accentué les critiques internes au Mali.
Une Volonté de Coopération Renouvelée
Ce rapprochement traduit une volonté du Mali de rompre son isolement diplomatique.
L’Algérie a toujours affiché son soutien à l’intégrité et à la souveraineté maliennes.
Les deux pays pourraient collaborer davantage sur les questions sécuritaires et économiques.
Perspectives pour les Relations Bilatérales
La reprise des relations avec Alger ouvre des opportunités pour des partenariats stratégiques.
Ce retour à la coopération reflète une volonté du Mali de stabiliser sa situation interne et externe.
Le climat actuel pourrait marquer le début d’une ère de collaboration renforcée entre les deux nations.