Nouvelle attaque près de Bamako

Le Jnim revendique une attaque à Mamaribougou, près de Bamako, le mercredi 4 juin.
Le groupe dit avoir visé un camp d’entraînement de l’armée et de Wagner.
Il affirme avoir utilisé un engin explosif contre un rassemblement militaire.
Des habitants entendent une forte détonation et voient plusieurs ambulances circuler.
L’armée malienne garde le silence et n’émet aucun communiqué officiel.
Une source sécuritaire évoque deux soldats tués et plusieurs blessés graves.
Cette même source souligne l’insécurité persistante dans la zone du Mandé.

L’État islamique attaque Tessit

Le même jour, des jihadistes attaquent le camp militaire de Tessit, au nord du Mali.
Ce camp se situe dans la région instable des trois frontières Mali-Niger-Burkina.
Les assaillants, affiliés à l’État islamique au Sahel, prennent le contrôle total du site.
Le camp abritait des militaires maliens et des membres du Gatia.
Le groupe Wagner opère dans la zone mais reste basé à Ansongo.
Les jihadistes pillent l’arsenal militaire et quittent le camp avec armes et équipements.
L’armée malienne confirme l’attaque et lance des frappes aériennes en représailles.
Ces frappes visent une colonne jihadiste en repli, selon un communiqué militaire.

Nouvelle attaque dans le sud du Mali

Jeudi 5 juin, une nouvelle attaque vise le poste de sécurité de Mahou, à Sikasso.
Mahou se situe à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso.
Le Jnim revendique le contrôle de la caserne après l’assaut.
L’armée malienne déploie rapidement des renforts terrestres et aériens sur place.
Aucun bilan officiel n’est encore disponible pour cette attaque

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