Le mandat de l’équipe actuelle du Comité national de gestion (CNG) de lutte, que Bira Sène dirige, se termine le 30 septembre. Dans un entretien avec le journal spécialisé Record, Aziz Ndiaye, patron d’Albourakh Évents, demande une réforme en profondeur de l’instance dirigeante de la lutte sénégalaise. Il affirme : « La première priorité consiste à réformer le CNG. Comment ? En définissant les statuts des promoteurs, qui sont les principaux bailleurs de fonds, et en organisant les écuries pour qu’elles disposent de leur propre manager, président, et autres responsables. Ces écuries, affiliées au CNG, représenteront l’ensemble de leur association et gagneront ainsi en influence. »

Aziz Ndiaye exhorte également les acteurs de la lutte, en déclarant que « ce sont les écuries qui doivent élire le président qu’elles souhaitent pour diriger le CNG. » Il ajoute : « Les acteurs de la lutte doivent refuser que le ministre choisisse notre président. La Fédération de football et celle de karaté existent, alors que la lutte est plus populaire que ces disciplines. Vouloir empêcher la lutte de devenir une fédération, c’est tromper les gens. Le passage du CNG à une Fédération figure dans la feuille de route du CNG. Pourtant, le CNG impose des sanctions financières mais ne mentionne jamais la fédération. » Mentor de Balla Gaye 2, il précise qu’il n’est pas intéressé par le poste de président, en ajoutant : « Seuls les membres d’une écurie devraient être candidats. »

Aziz Ndiaye conclut : « Certains pensent que seul un acteur de la lutte doit diriger le CNG. Pour ma part, le président doit obligatoirement appartenir à une écurie ou à une école de lutte. »

Bira Sène, qui a succédé au Dr Alioune Sarr en novembre 2020 pour un mandat initial de deux ans, a vu son mandat prolongé de huit mois après la nomination de Yankhoba Diattara au ministère des Sports.

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