Le mardi 28 janvier 2025, Kinshasa a été le théâtre de violentes manifestations. Des protestataires en colère ont incendié l’ambassade de France et plusieurs autres missions diplomatiques. Ces actes de violence ont suscité une vive réaction de la part de Paris.
Les raisons de la colère des manifestants
Les manifestants accusent la France de ne pas agir fermement contre Kigali. Selon eux, Paris devrait exercer plus de pression sur le Rwanda pour qu’il cesse son soutien présumé au groupe armé M23. Ce groupe, actif en République démocratique du Congo (RDC), est accusé de déstabiliser la région.
Ces accusations interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre Kinshasa et Kigali. Les relations entre les deux pays sont marquées par des accusations mutuelles d’ingérence et de soutien à des groupes armés.
La réaction de la France
Face à ces événements, la France a exprimé sa condamnation ferme des attaques. Paris a rappelé l’importance pour les autorités congolaises de respecter leurs engagements internationaux. En vertu du droit international, les missions diplomatiques doivent bénéficier d’une protection adéquate.
Le gouvernement français a exigé que Kinshasa prenne des mesures immédiates pour garantir la sécurité des représentations étrangères. Il a également souligné que ces attaques compromettent les relations bilatérales et multilatérales de la RDC.
L’appel à la stabilité et au dialogue
Ces événements illustrent les défis sécuritaires et diplomatiques auxquels fait face la République démocratique du Congo. Les autorités congolaises sont appelées à renforcer leur rôle de garant de la sécurité sur leur territoire.
La communauté internationale, quant à elle, encourage le dialogue entre les acteurs concernés. Des solutions concertées sont nécessaires pour répondre aux tensions régionales et restaurer la stabilité.