Dans l’affaire Adji Sarr contre Ousmane Sonko, l’avocat Me Ndiaye a pris la parole publiquement.
Il a voulu clarifier des points essentiels liés à la condamnation par contumace de son client.
La condamnation par contumace peut être annulée
Dans un message Facebook, Me Ndiaye a expliqué la portée juridique de cette procédure.
Il affirme qu’une condamnation par contumace perd effet si la personne se rend ou est arrêtée.
Dans ce cas, la justice annule automatiquement la première décision rendue par défaut.
Ainsi, une nouvelle procédure démarre, dans le respect du contradictoire.
Le refus explicite annule aussi la condamnation
Me Ndiaye souligne qu’un refus explicite du condamné invalide cette décision de justice.
Il rappelle que notre droit considère ce refus comme un rejet de la procédure par défaut.
Selon lui, la justice ne peut alors considérer la première condamnation comme valide.
Les conséquences juridiques d’une mauvaise interprétation
L’avocat avertit contre toute tentative d’exploiter cette condamnation à des fins politiques.
Il juge illégal de discréditer un individu bénéficiant toujours de la présomption d’innocence.
De telles accusations pourraient, selon lui, déboucher sur des poursuites pour diffamation.
La responsabilité des experts du droit
Me Ndiaye appelle les juristes à mieux vulgariser ces notions auprès du grand public.
Il estime que les citoyens doivent comprendre les mécanismes judiciaires pour éviter les confusions.
Il insiste sur le rôle des spécialistes pour expliquer clairement les décisions de justice.
