Des discussions officielles… et discrètes
Bassirou Diomaye Faye a rencontré Donald Trump à la Maison Blanche. Le sommet a porté officiellement sur la sécurité et l’économie en Afrique. Mais en coulisse, des échanges sensibles ont eu lieu sur la migration.
Des offres américaines sous la table
Selon The Wall Street Journal, Washington a proposé un accord migratoire à cinq pays. Le Sénégal, la Mauritanie, le Liberia, le Gabon et la Guinée-Bissau sont concernés. L’idée : qu’ils accueillent des migrants expulsés des États-Unis.
Des migrants sans papiers refoulés
Ces personnes vivent illégalement aux États-Unis. Faute de passeport ou de coopération de leurs pays, leur expulsion reste bloquée. Washington veut donc officialiser leur retour avec l’aval des États concernés.
Une diplomatie sous pression
Le moment choisi intrigue. Alors que les médias saluaient les efforts diplomatiques, les États africains faisaient face à des pressions migratoires américaines. Cela pose la question de la contrepartie.
Quelles concessions ont été échangées ?
Aucune communication officielle n’a précisé les termes acceptés. Ces pays ont-ils cédé en échange d’un soutien économique, militaire ou diplomatique ? Le doute persiste.
Vers une coopération migratoire élargie ?
Les États africains vont-ils institutionnaliser le retour des migrants expulsés ? Si oui, à quelles conditions ? La réponse pourrait façonner la relation Afrique–États-Unis dans les mois à venir.