Le président bolivien, Luis Arce, a lancé un appel à la mobilisation nationale pour contrer ce qu’il qualifie de « coup d’État ». Cette déclaration survient alors que des militaires en armes et des véhicules blindés ont pris position devant le palais présidentiel à La Paz, exacerbant les tensions politiques dans le pays.
Une crise politique d’une intensité rare secoue actuellement la Bolivie. Le président Luis Arce a appelé mercredi soir à une mobilisation nationale en réponse à ce qu’il considère être un « coup d’État » en cours. Dans un message vidéo diffusé depuis le palais présidentiel, entouré de ses ministres, Arce a exhorté le peuple bolivien à s’organiser et à défendre la démocratie.
Cette déclaration intervient quelques heures seulement après que des militaires, lourdement armés et soutenus par des véhicules blindés, ont pris position devant la présidence à La Paz. Cette démonstration de force militaire a créé une atmosphère de tension et d’incertitude, amplifiant les inquiétudes quant à une possible escalade de la situation.
« Le peuple bolivien est appelé aujourd’hui à s’organiser et à se mobiliser contre le coup d’État en faveur de la démocratie », a affirmé le président Arce, soulignant la gravité de la situation et l’urgence de la réponse citoyenne.
La présence militaire devant le palais présidentiel est un signe alarmant des défis auxquels est confronté le gouvernement d’Arce. La Bolivie, déjà marquée par des tensions politiques et sociales, se retrouve une fois de plus au bord de l’instabilité.
Les événements en cours rappellent les périodes tumultueuses de l’histoire bolivienne, où les conflits entre les forces armées et les autorités civiles ont souvent conduit à des changements de pouvoir brutaux et imprévisibles. L’appel du président Arce à la mobilisation pourrait être un tournant crucial dans cette crise, déterminant le futur immédiat du pays.
Alors que la situation évolue, la communauté internationale surveille de près les développements en Bolivie, prête à réagir aux changements rapides et potentiellement explosifs. Les prochaines heures seront décisives pour l’avenir politique de la Bolivie et pour la préservation de la démocratie dans le pays.
