Le ministre et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré, a récemment tenu des propos explosifs. Il a affirmé que l’ancien ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba, avait été « tué dans des conditions troubles ». Cette déclaration a immédiatement provoqué une onde de choc, notamment parmi les proches du défunt.
Les avocats de la veuve de Moustapha Ba, Maîtres El Hadji Moustapha Diouf et Amadou Aly Kane, ont réagi avec fermeté. Ils ont jugé ces propos « irresponsables » et inacceptables de la part d’un haut responsable d’État.
Un appel à l’audition du ministre
Face à la gravité de ces accusations, les avocats demandent des mesures concrètes. Ils exigent que le ministre Sarré soit entendu « immédiatement » dans le cadre de l’enquête en cours. Selon eux, ses propos nécessitent des explications précises sous serment.
« De telles déclarations ne peuvent rester sans suite », ont insisté les avocats. Pour eux, ces allégations troublantes doivent être clarifiées au plus vite par la justice.
Une affaire qui divise toujours l’opinion
La mort de Moustapha Ba, survenue le 4 novembre 2024 à Paris, fait déjà l’objet d’une enquête officielle. Les autorités françaises ont conclu à un suicide, mais des doutes persistent au Sénégal.
Les propos du ministre Sarré relancent ainsi le débat et ravivent les interrogations sur les circonstances exactes du décès. Pour les avocats de la famille, ces déclarations pourraient ouvrir une nouvelle piste ou, au contraire, constituer une simple imprudence.
L’affaire continue de secouer l’opinion publique, et beaucoup attendent désormais que la justice fasse toute la lumière sur ce dossier sensible.
