Une sortie de prison sous haute tension
Libéré après 15 jours de détention à Rebeuss, Moustapha Diakhaté n’a pas adouci son discours.
Il réaffirme ses propos envers les autorités qu’il qualifie de « gougnafiers » et ajoute :
« Je ne regrette rien. Je n’ai pas peur de la prison. »
Attaque contre le Procureur et le système judiciaire
Il accuse le procureur Ibrahima Ndoye de collusion avec le pouvoir :
« Ce n’est pas un procureur de la République, c’est un procureur de Pastef. »
Il dénonce une instrumentalisation de la justice contre les opposants et promet de ne jamais se taire, même face à mille mandats de dépôt.
Conditions de détention à Rebeuss
Diakhaté dénonce des conditions inhumaines :
- Privation de médicaments et de lunettes
- Mauvais traitements au commissariat du Port
- Présence de malades mentaux à Rebeuss sans encadrement médical
- Tortures infligées à certains détenus
Il appelle à la fermeture de la prison et à l’intervention des ONG de défense des droits humains.
Attaque frontale contre le régime Pastef
Moustapha Diakhaté dénonce :
- Une clochardisation de la République
- Une guerre contre l’État de droit
- Une restriction des libertés fondamentales
Il qualifie Diomaye Faye de président faible, incapable de contrôler Ousmane Sonko :
« Sonko a raison, Diomaye manque d’autorité. »
Moqueries sur la diplomatie présidentielle
Il se moque de la proposition de Diomaye Faye à Donald Trump sur un projet de terrain de golf :
« On parle de coopération stratégique, pas de golf. »
Rejet du plan économique du gouvernement
Le Plan Jubbanti Koom est, selon lui :
« Une incantation illégale, inutile et dangereuse. »
Il estime que Pastef a trahi ses promesses et appelle à une double riposte :
« Il faut le gatsa-gatsa des idées, mais aussi le gatsa-gatsa de Sonko. »