Benjamin Netanyahu a averti l’Iran vendredi 27 septembre 2024 depuis la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Réagissant aux tensions grandioses entre Israël et l’Iran, Netanyahu est menacé de « frapper » en cas d’attaque iranienne contre son pays. « Si vous nous frappez, nous vous frappeons », at-il déclaré en s’adressant aux dirigeants iraniens, qu’il qualifie régulièrement de « tyrans ».Applaudi par ses partisans, ce discours survient alors que Netanyahu promet de poursuivre les offensives contre le Hamas et le Hezbollah.
Dans son intervention, M. Netanyahu a également affirmé qu’Israël peut atteindre n’importe quelle cible en Iran, renforçant ainsi le ton belliqueux de son allocution. Abbas Araghchi a rapidement réagi, qualifiant Netanyahu de « tueur » et l’accusant de « génocide » et de « nettoyage ethnique » des Palestiniens.Plusieurs délégations, notamment celles du Liban et de la Palestine, ont quitté la salle à l’arrivée de Netanyahu au pupitre.
Durant son discours, le Premier ministre israélien a également justifié les opérations militaires en cours contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, tout en rejetant l’idée d’un cessez-le-feu proposée par les États-Unis et la France. . Selon lui, ces opérations continueront tant que les groupes armés ne déposeront pas les armes.
Le discours de Netanyahu, qui a duré 35 minutes, s’est conclu par une attaque frontale contre l’ONU, qu’il accuse de traiter Israël de manière injuste, qualifiant l’institution de « farce antisémite ». Ce nouveau bras de fer diplomatique intervient alors que les conflits à Gaza et au Liban continuent de faire des victimes, notamment parmi les civils, exacerbant les tensions dans la région.