La Division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) a interpellé Diallo dans la nuit du 27 février 2025 à Ngor. Les agents l’ont arrêté après une course-poursuite, l’ont placé en garde à vue, puis l’ont déféré ce lundi devant le procureur de la République pour suspicion de trafic de crack.
Une opération de surveillance qui porte ses fruits
L’interpellation de B. Diallo est survenue après une dénonciation signalant un trafic de crack dirigé par un certain MB Bah à Ngor. Les agents de l’Ocrtis ont mis en place une équipe de surveillance et, dans la nuit du 27 février, ont repéré un individu suspect.À l’approche des policiers, ceux-ci l’ont poursuivi alors qu’il tentait de fuir à moto et l’ont appréhendé aux abords d’un terrain de football.
Des preuves accablantes retrouvées
Au moment de son interpellation, B. Diallo a abandonné une sacoche qui, après vérification, contenait 10 pierres de crack, 30 000 F CFA et un téléphone portable. Les enquêteurs estiment que ces éléments prouvent son implication dans un réseau de trafic de drogue.
Un suspect qui ne fait rien
Lors de son audition, B. Diallo a contesté toute implication dans un trafic de drogueIl a affirmé que des policiers en civil l’ont intercepté sur le chemin du retour alors qu’il se rendait simplement à une station-service pour acheter de la bière. Il soutient que la fouille corporelle n’a rien révélé et que les policiers lui ont ensuite présenté un paquet de cigarettes contenant des pierres de crack, l’accusant de l’avoir jeté à terre. Quant à l’argent retrouvé sur lui, il a expliqué qu’il s’agissait de ses économies destinées aux achats du Ramadan pour sa mère.
Déférence devant le parquet
Malgré ses dénégations, les enquêteurs ont conclu à l’existence d’indices suffisants justifiant son inculpation pour trafic de drogue. Déféré ce lundi, B. Diallo assiste désormais aux suites judiciaires de son affaire.
