Une nouvelle souche du Mpox, appelée « Clade Ib », a été détectée en République Démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023. Cette souche est plus transmissible et plus mortelle que les précédentes. Elle se propage de personne à personne, ce qui inquiète l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Contrairement aux souches antérieures, la « Clade Ib » provoque des éruptions cutanées sur tout le corps. Les souches précédentes causaient des lésions localisées. Au 3 août, la RDC avait signalé 14 479 cas et 455 décès, représentant une létalité d’environ 3%. Les chercheurs congolais notent que le taux de mortalité chez les enfants peut atteindre 10%.

La maladie se concentre particulièrement dans les camps de déplacés autour de Goma, au Nord-Kivu, où la densité de population aggrave la situation. De plus, la souche « Ib » a franchi les frontières, avec des cas observés en Ouganda, au Burundi, au Rwanda et au Kenya.

Les autorités de ces pays ont confirmé les cas. Par exemple, le Burundi a recensé 127 cas sans préciser la souche. En réponse, la Communauté de l’Afrique de l’Est appelle à des mesures de prévention renforcées. Le Mpox, découvert pour la première fois en 1970 dans l’actuelle RDC, se concentre principalement en Afrique centrale et de l’ouest.

En mai 2022, le sous-type Clade II avait provoqué une épidémie mondiale touchant environ 90 000 personnes dans 111 pays. Aujourd’hui, le Mpox reste une menace pour la santé mondiale, selon l’OMS. Les pays disposent désormais de systèmes de dépistage améliorés.

Des négociations sont actuellement en cours pour autoriser l’utilisation de vaccins contre le Mpox.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *