Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé sa candidature à un quatrième mandat présidentiel.
Il a fait cette déclaration le mardi 29 juillet, lors d’une adresse publique très attendue.
Ce choix a immédiatement suscité une vague d’indignation dans les rangs de l’opposition politique.
L’un des premiers à réagir a été Guillaume Soro, ancien allié devenu critique virulent.
Sur le réseau X, il a violemment critiqué le président, âgé aujourd’hui de 83 ans.
Il l’a accusé de vouloir s’accrocher au pouvoir en usant de justifications réchauffées.

Une critique virulente contre un quatrième mandat

Dans son message, Soro a rappelé la controverse du troisième mandat de 2020.
À l’époque, Ouattara avait invoqué un « cas de force majeure » pour justifier sa candidature.
Aujourd’hui, selon Soro, il réutilise les mêmes arguments : insécurité, économie, stabilité nationale.
Il estime que ces justifications servent à masquer une ambition de pouvoir sans fin.
« Ouattara ne veut pas quitter le pouvoir », a écrit Soro dans une phrase accusatrice.
Il l’a comparé à un dictateur déterminé à s’imposer malgré la volonté populaire.
Pour lui, cette obsession du pouvoir met en péril la paix et la stabilité nationale.

Une démocratie fragilisée selon l’opposant

Soro a dénoncé un climat politique qu’il juge dangereux et profondément verrouillé.
Il affirme que l’opposition est réduite au silence et privée de toute liberté d’action.
Selon lui, la démocratie ivoirienne vit sous pression constante et voit ses libertés rognées.
Il parle d’un fichier électoral truqué et d’un système bâillonné par la répression politique.
Face à cette situation, il craint des lendemains incertains et potentiellement violents.
Il alerte sur les dangers que ferait courir ce mandat de trop à la nation.

Un appel au peuple pour défendre ses droits

Malgré ce tableau sombre, Guillaume Soro garde espoir en la capacité du peuple.
Il rappelle que les citoyens ont le dernier mot face à toute dérive autoritaire.
« Le peuple peut se soumettre ou se lever », affirme-t-il dans son message solennel.
Il l’invite à se mobiliser légalement pour défendre la Constitution et les libertés fondamentales.
Il appelle à un sursaut républicain, dans le respect du droit et de la paix.
Selon lui, seul un sursaut populaire peut sauver la démocratie en Côte d’Ivoire.

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