Ousmane Sonko, chef de file du parti Pastef, exprime sa frustration envers la justice sénégalaise. Il prend pour exemple le cas d’Ameth Ndoye, condamné à seulement 15 jours de prison ferme. Selon Sonko, plusieurs condamnations récentes montrent une « clémence » des juges. Sonko, lui-même ancien détenu, compare cette indulgence aux peines sévères qu’il a subies avec ses proches et militants sous le régime de Macky Sall.
En campagne pour les élections législatives, Sonko dénonce cette différence de traitement. Il déclare : « Quand nous étions incarcérés et battus, aucun responsable n’a réagi. » Il poursuit en dénonçant les réductions de peines pour des délits graves : « Certains, coupables de violations de la loi, ont reçu des peines réduites. »
Sonko critique aussi l’impunité qui, selon lui, règne dans le pays. Il ajoute : « Ce laxisme favorise l’impunité dans un pays qui en souffre déjà. » Sonko affirme que la justice doit traiter chaque citoyen avec la même rigueur.
Appel aux Forces de l’Ordre pour Une Sécurité Renforcée
Sonko lance également un message aux forces de l’ordre. Il leur demande de jouer un rôle préventif et de maintien de la paix. « Les forces de l’ordre doivent être des agents d’interposition et d’anticipation, » explique Sonko. Il insiste pour qu’elles agissent contre les personnes armées et les fauteurs de troubles.
Pour Sonko, les forces de l’ordre connaissent bien les individus dangereux. Il les appelle à agir fermement pour protéger les citoyens. Sonko espère voir les autorités renforcer la sécurité lors des prochaines élections du 17 novembre.
