Une relance qui inquiète les ménages et le secteur privé

Pape Malick Ndour critique le plan de redressement présenté par le Premier ministre Ousmane Sonko.
Il estime que le plan annonce une baisse du pouvoir d’achat des Sénégalais.
Selon lui, les subventions ciblées toucheront directement les familles les plus modestes.
Le plan prévoit aussi la fin des exonérations fiscales dans des secteurs jugés sensibles.
Ces exonérations profitaient pourtant aux ménages, agriculteurs, entreprises ou importateurs.

Un « matraquage fiscal » à venir

L’ancien ministre évoque un matraquage fiscal généralisé, qui ciblera même le secteur informel.
Il craint des hausses sur l’électricité, le gaz butane, et le carburant.
Selon lui, les PME et PMI perdront confiance et freineront leurs investissements.
Il reproche au plan l’absence de mesures incitatives pour relancer l’économie.
Pape Malick parle de vision 2050 présentée sans cap ni souffle nouveau.

Une politique de rupture… par l’austérité

Il accuse le régime actuel d’avoir bloqué des milliers de chantiers en 2024, causant des pertes d’emploi.
Il dénonce également la multiplication des contrôles fiscaux, qui ralentissent les entreprises.
Le discours du PM aurait, selon lui, affaibli l’attractivité du Sénégal pour les investisseurs.
« On attendait un cap, on a eu un choc », résume-t-il.

Comparaison avec l’ère Macky Sall

Il souligne que Macky Sall a résisté aux exigences du FMI pendant 10 ans.
Sous Macky, le Sénégal protégeait le pouvoir d’achat en conservant certaines subventions.
Le PSE a permis une gestion stratégique des exonérations fiscales.
La fiscalisation s’est faite progressivement, sans pénaliser le secteur informel.
« Macky a avancé sans casser, fiscalisé sans terroriser », rappelle Pape Malick.

Pastef : soumission aux injonctions du FMI ?

Pape Malick accuse PASTEF d’avoir cédé à toutes les demandes du FMI.
Il dénonce un transfert de charges vers les ménages sous couvert de « ciblage ».
Il évoque une fiscalité punitive, même pour les influenceurs ou les petits commerces.
Il cite l’exemple de Canal+, taxé à 9 %, qui augmente ses tarifs de 10 %.
Il parle d’une inflation déguisée, causée par une pression fiscale mal pensée.

Une logique de victimisation, selon Ndour

Selon lui, Pastef dramatise la situation du pays pour justifier sa politique d’austérité.
Il accuse le régime d’irresponsabilité, sans vision réelle de transformation économique.
« Leur plan consiste à faire croire que tout est à reconstruire », conclut-il.
Il appelle à plus de discernement et à une politique de relance inclusive et humaine.

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