Donald Trump tient ce samedi son premier meeting de campagne depuis une tentative d’assassinat la semaine dernière, marquant un contraste saisissant avec son rival Joe Biden, actuellement en convalescence et confronté à une rébellion croissante au sein de son propre parti.

Un retour triomphal dans le Michigan

Une semaine après avoir échappé à une attaque à l’arme à feu en Pennsylvanie, l’ancien président Donald Trump se rend à Grand Rapids, Michigan, pour relancer sa campagne électorale. Accompagné de J.D. Vance, le sénateur qu’il a choisi comme colistier pour l’élection présidentielle de novembre, il vise à consolider son soutien dans cet État clé qu’il avait remporté en 2016, mais perdu en 2020 au profit de Joe Biden.

Sur place, Trump cherche à raviver sa base dans une région durement touchée par la désindustrialisation, en s’appuyant sur la présence de Vance, originaire de l’Ohio voisin, qui se positionne comme le porte-voix de l’Amérique déclassée. Cependant, l’attention principale se porte sur les mesures de sécurité, en réponse aux critiques sur les failles qui ont permis l’attaque de la semaine précédente.

Soutien fervent malgré les menaces

Devant la salle de Grand Rapids, des centaines de partisans se sont rassemblés dès le matin, dans une ambiance festive scandant “USA, USA”. Edward Young, 64 ans, un fidèle de Trump avec 81 meetings à son actif, a décrit la survie de Trump à l’attaque comme un “miracle”. Arborant un tee-shirt montrant Trump avec une oreille en sang et le poing levé, une image devenue virale, Young déclare : “Ils l’ont transformé en martyr et l’ont laissé en vie. Maintenant, il est plus puissant que jamais.”

Biden en difficulté

Pendant ce temps, Joe Biden, en convalescence dans sa résidence du Delaware après avoir contracté le Covid, fait face à une pression croissante pour se retirer de la course. Plus de trente élus démocrates ont publiquement appelé Biden à céder la place à un candidat plus jeune. L’homme d’affaires Michael Moritz, l’un de ses principaux donateurs, a également suspendu ses contributions et exhorté Biden à se retirer.

Elizabeth Warren a évoqué la possibilité que la vice-présidente Kamala Harris prenne la relève si Biden décidait de se retirer. “Si le président Biden se retire, nous avons Kamala Harris, prête à unir le parti, affronter Donald Trump et gagner en novembre”, a-t-elle déclaré sur MSNBC.

Un avenir incertain

Alors que Trump se prépare à galvaniser ses partisans à Grand Rapids, toutes les précautions sont prises pour éviter un autre incident de sécurité. Avec une base revigorée et une image de combattant indomptable, Trump semble déterminé à utiliser cet élan pour tenter de reprendre la Maison Blanche en novembre.

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