La polémique enfle après les déclarations d’Ousmane Sonko, Premier ministre. Il a affirmé que les autorités précédentes falsifiaient des chiffres économiques. Ces chiffres étaient présentés aux partenaires comme le FMI et la Banque mondiale. Ces déclarations ont provoqué de vives réactions.
Doutes sur l’implication des responsables actuels
Certains s’interrogent sur le rôle de Cheikh Diba, ministre des Finances. Il était directeur de la programmation budgétaire sous le prédécesseur de Sonko. Il a aussi coordonné le programme économique avec le FMI. D’autres personnes accusent les fonctionnaires du ministère des Finances.
Crédibilité de l’administration en question
Pathé Ndiaye, ancien directeur du BOM, juge cette situation préoccupante. Il affirme que ces accusations remettent en cause la crédibilité de l’administration. Les hauts cadres de l’administration sont issus de grandes écoles. Ils y apprennent des principes de loyauté et de neutralité. Selon lui, ces fonctionnaires respectent généralement ces valeurs. Il doute qu’ils manipulent des données pour satisfaire des autorités.
Attente du rapport de la Cour des Comptes
Pathé Ndiaye estime qu’il est trop tôt pour accuser les fonctionnaires. Il attend le rapport de la Cour des Comptes, seul organe compétent. Ce rapport clarifiera la situation et les chiffres réels. Il critique Ousmane Sonko pour avoir pris les devants en annonçant ces chiffres. Cela pourrait affecter sa propre crédibilité si le rapport le contredit.
Le silence des autorités politiques
Pathé Ndiaye comprend le silence des hauts fonctionnaires, qui respectent un devoir de réserve. Cependant, il trouve incompréhensible le silence des autorités politiques précédentes. Ce silence pourrait valider les accusations de Sonko si rien n’est clarifié rapidement.