Le Port autonome de Dakar a connu un recul d’activité en mars 2025.
L’Agence nationale de la statistique a publié ces données provisoires récemment.
Le trafic maritime global a chuté de 11,3 % par rapport à février.
Cette baisse confirme la fragilité d’une plateforme pourtant stratégique pour le pays.
Le port joue un rôle central dans les échanges extérieurs du Sénégal.

Une chute due à la baisse des importations

La baisse s’explique surtout par la diminution des marchandises débarquées.
L’absence d’importation de pétrole brut a fortement pesé sur les chiffres.
Ce produit représente habituellement une part importante des arrivées au port.
Les importations de marchandises diverses ont aussi légèrement reculé.
Ce recul survient dans un contexte de resserrement monétaire et de ralentissement économique.

Une hausse des exportations, mais insuffisante

En parallèle, les exportations ont progressé de manière significative.
Les embarquements ont augmenté de 28,6 % en mars.
Les produits de la mer et les marchandises diverses ont porté cette hausse.
Mais cette dynamique ne suffit pas à compenser le recul des importations.
Au final, l’activité portuaire globale affiche une baisse nette ce mois-ci.

Une dépendance aux flux et au calendrier maritime

Ces variations ponctuelles restent fréquentes dans l’activité portuaire.
Le port de Dakar dépend fortement du calendrier d’arrivée des navires.
Les mouvements internationaux influencent directement les performances mensuelles.
La moindre perturbation peut faire baisser les volumes de manière notable.
Le système reste donc vulnérable aux aléas logistiques extérieurs.

Un contexte de transition vers Ndayane

Cette baisse intervient pendant la transition vers le port de Ndayane.
Ce projet vise à désengorger Dakar et réorganiser les flux logistiques.
Le futur port doit absorber une partie des activités actuelles du terminal dakarois.
Il ambitionne de fluidifier le trafic et d’étendre la capacité nationale.
Mais en attendant, Dakar reste exposé aux déséquilibres et retards d’acheminement.

Une alerte sur la sensibilité de l’économie maritime

La baisse de mars ne remet pas en cause les tendances structurelles.
Mais elle révèle la sensibilité du port aux facteurs externes et internes.
Les ajustements du système logistique peuvent impacter fortement l’activité mensuelle.
L’économie maritime reste donc fragile face aux moindres tensions ou blocages.
Le renforcement des infrastructures reste crucial pour assurer une stabilité durable.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *